De nombreuses femmes souffrent de kystes ovariens. Le kyste ovarien correspond à un sac rempli de liquide qui se développe sur ou dans l’ovaire. Il est souvent indolore et n’est grave que dans de rares cas. Il peut être fonctionnel ou organique.
Le kyste ovarien fonctionnel
Dans 90% des cas, le kyste ovarien est fonctionnel. Les kystes fonctionnels ont pour particularité de régresser spontanément.
il y en a deux types :
- kyste ovarien folliculaire : évolution inhabituelle d’un follicule
- kyste ovarien lutéal : augmentation du volume du corps jaune
ils surviennent généralement :
- avant la ménopause
- suite à un traitement stimulant l’ovulation en cas de stérilité (PMA)
- durant les premiers mois après la pose d’un stérilet au lévonorgestrel
- après un traitement par tamoxifène, souvent utilisé pour un cancer du sein
Le kyste ovarien organique
Contrairement aux kystes fonctionnels, les kystes organiques ne changent pas de volume selon le cycle menstruel et ne disparaissent pas spontanément.
il y en a 4 types :
- les kystes ovariens séreux (ce sont les plus répandus)
- kystes ovariens mucoïdes ou mucineux
- les kystes ovariens dermoïdes
- et les kystes ovariens endométriosiques (ils sont liés à l’endométriose)
Le plus souvent, ils sont bénins mais on les retire pour éviter tout risque ou complication (torsion de l’ovaire, hémorragie intra-kystique etc.). Ensuite on les analyse pour être certain qu’il n’y ai pas de cellule cancéreuse.
Attention, il ne faut pas confondre les kystes ovariens avec le syndrome des ovaires polykystiques dont les symptômes les plus fréquents sont la survenue irrégulière des règles, une hyperpilosité, de l’acné, la chute des cheveux.
Les symptômes
Souvent les kystes ovariens sont asymptomatiques sinon les symptômes sont :
- douleurs pelviennes d’un seul côté du corps
- saignements en dehors des règles
- troubles intestinaux et urinaires
L’examen
Le médecin traitant ou le gynécologue va vous poser des questions sur les symptômes ressentis, les traitements que vous prenez et la date de vos dernières règles. Il va ensuite procéder à une palpation abdominale et à un examen gynécologique. La première échographie peut être une échographie abdomino-pelvienne et le plus souvent par voie endovaginale. Elle permet de visualiser et décrire le kyste (localisation, taille, contenu…) et comprendre s’il est bénin ou non. Parfois il faut réaliser une nouvelle échographie pour constater si le kyste persiste et doit être retiré.
S’il y a des risques qu’il soit cancéreux (surtout après la ménopause ou si diagnostiqué entre 10 et 16 ans) alors le médecin vous prescrira un bilan sanguin et dans de rares cas, une IRM lorsque le kyste est trop volumineux ou qu’il suspecte une endométriose.