Eh voilà! My S Life confirme avec cet article son engagement auprès des femmes souffrant d’endométriose. Tout au long de la semaine, nous vous avons proposé des articles et un webinar autour des questions de l’endométriose dans le cadre de la semaine européeenne de l’endométriose. Aujourd’hui, My S Life aborde le sujet tabou mais non moins très important de la sexualité lorsqu’on souffre d’endométriose.
Dyspareu-quoi?
“De toute façon, les règles ça fait mal” ou encore “la première fois c’est forcément douloureux”: autant de clichés qui pèsent sur les femmes atteintes d’endométriose.
Alors qu’on pense immédiatement à l’infertilité lorsqu’on évoque la maladie, c’est bien la douleur au rapport le troisième symptôme le plus courant. Et avec cette douleur, arrivent un flot de culpabilité (de ne pas pouvoir donner du plaisir par exemple), d’inquiétude et de doutes (lorsqu’on rencontre un nouveau partenaire par exemple) mais aussi de complexes liés à cette douleur invisible.
“Dans le cadre d’une endométriose, on parle souvent de dyspareunie profonde (douleur ressentie au niveau du bas ventre, lors de rapports sexuels avec pénétration, suite au contact entre la verge et le fond du vagin). Les dyspareunies témoignent de lésions situées près du vagin et au niveau de la cloison recto-vaginale, mais elles peuvent être également le résultat de l’inflammation qui accompagne une endométriose superficielle localisée en regard du fond vaginal, ou celui d’une adénomyose sévère.”
On peut distinguer deux types de douleurs:
- Des douleurs à la pénétration, généralement situées dans le bas ventre
- Des douleurs après un orgasme, généralement situées dans tout le pelvis
La dyspareunie constitue un des symptômes permettant le diagnostic de l’endométriose. C’est pourquoi il est important de parler aussi des problèmes liés à sa sexualité au médecin en consultation.
Ma sexualité avec ou malgré l’endométriose
Une femme qui craint d’avoir mal se contracte… même inconsciemment. A ne pas confondre avec le vaginisme (contraction musculaire prolongée ou récurrente des muscles du plancher pelvien qui entourent l’ouverture du vagin), les douleurs au rapport dans le cadre de l’endométriose ne sont pas d’ordre psychologique.. Notre corps peut devenir un endroit incertain car il a tendance, si on a vécu une expérience douloureuse, à anticiper la douleur.
Pour ne pas abîmer sa relation de couple, il est important d’en parler également à son conjoint afin de trouver des solutions pour préserver sa vie intime. Des sexologues peuvent être de bons conseils, et vous pouvez les consulter avec votre partenaire.
Enfin, My S Life se permet de mettre l’église au centre du village: au cours de notre vie, au fil de nos évolutions, de nos rencontres et des cycles de notre corps, nous serons amenées à avoir plusieurs sexualités. Ainsi, vie sexuelle ne veut pas forcément dire pénétration.
Du coup…je fais quoi?
Heureusement, une femme qui n’est pas satisfaite de sa sexualité à cause de l’endométriose n’est pas sans solutions. Le plus important dans cette prise en charge est d’allier accompagnement médical et reconnection à soi.
Il ne faut pas hésiter à aller voir des spécialistes pour parler de vos problèmes et enclencher une prise en charge médicamenteuse pour soulager certaines douleurs. Mais, l’une des solutions qui revient très souvent dans les nombreux témoignages de femmes est le yoga, l’ostéopathie, le kiné, l’acupuncture…toutes ces pratiques vous amèneront à prendre soin de vous, à vous écouter et savoir ce qui vous correspond…ou non.
De plus, adapter son alimentation, en privilégiant des aliments anti-inflammatoires, peut réduire les douleurs liées à l’endométriose
Enfin, nous vous proposons un lieu sécurisé pour prolonger cette discussion : l’application My S Life !
Un dernier mot: retrouvez une relation à vous-même.