Brûlures et douleurs en urinant, besoin frénétique de faire pipi sans que rien ne sorte… Chez certaines, les cystites apparaissent systématiquement après avoir fait l’amour. Ras-le-bol des infections urinaires après les rapports ! Mais à quoi ce phénomène est-il dû ? Et quelles précautions prendre afin de l’éviter ?
La cystite n’est pas une Infection Sexuellement Transmissible mais une infection urinaire touchant la vessie. On parle donc d’infection urinaire basse, contrairement à l’infection urinaire haute qui touche les reins.
Pourquoi les infections urinaires après les rapports ?
Les infections urinaires après les rapports sont fréquentes chez les femmes. La cystite dite « post-coïtale » est due à des microbes naturellement présents sur la peau situés entre l’urètre et l’anus. Attirées par la chaleur humide, ces bactéries remontent dans l’urètre jusqu’à la vessie et ont tendance à s’y multiplier. En grande quantité, elles provoquent alors une cystite. Si les rapports sexuels se soldent pour beaucoup sur une cystite intempestive c’est parce que les vas-et-vient mais aussi les mains, sexes et bouches baladeuses entraînent les bactéries jusqu’à l’urètre.
MASTER CLASS // MARS 2024
MYCOSES, CYSTITES… EN FINIR AVEC LES DÉSAGRÉMENTS DU QUOTIDIEN
Les bons gestes
Même si après une partie de jambes en l’air c’est plutôt les bras de Morphée qui nous font envie, obligatoire est le passage aux toilettes ! En urinant, vous expulsez également les vilaines bactéries de votre urètre et limitez donc les risques d’infections urinaires après les rapports. Attention à bien s’essuyer de l’avant vers l’arrière, pareil pour la toilette intime, sous la douche ou encore avec votre serviette de bain. N’oubliez pas de boire beaucoup d’eau chaque jour mais aussi de vous laver les mains dans la mesure du possible avant les rapports sexuels.
Ensuite, sachez qu’il est possible d’avoir des rapports sexuels en cas de cystite. Il faut simplement les adapter en fonction des douleurs et de l’inconfort. Une cystite ne se transmet pas au partenaire.
En préventif ou en cas de crise, vous pouvez utiliser l’extrait de canneberge dont le principe actif empêche les bactéries de se fixer sur la paroi de la vessie. Pour les douleurs du bas ventre, demandez un antispasmodique à votre pharmacien. Si les symptômes ne disparaissent pas ou s’aggravent, il faut envisager la prise d’antibiotiques.
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE MASTERCLASS
Mycoses, cystites… en finir avec les désagréments du quotidien